jeudi 1 novembre 2012







Kevin Cordonnier 
né et mort le 20 juin 2015 à Laval. 



Kevin naîtra avec une malformation cardiaque. Durant environ deux minutes il vivra une existence tourmentée.

Marion Cordonnier, sa mère, affirmera d'un ton étrangement neutre, tandis qu'on emportera le petite cadavre hors de la chambre : "C'est des choses qui arrivent." La grave dépression qu'elle traversera ensuite aura raison de l'amour que lui portera son mari. Très éprouvé, Philippe Cordonnier quittera le foyer un an après la terrible épreuve. Esseulée, sans ressources, Marion se réfugiera chez sa mère, femme acariâtre qui, durant de longues années, la soumettra à son bon plaisir subtilement sadique. A sa mort - causée par un cancer salutaire - en 2026, Marion, jeune encore, enfin libérée du joug de sa génitrice, se sentira revivre. Assoiffée de plaisirs, elle rencontrera Samuel Berisha dans une boîte de nuit (le Deluxe). Elle tombera follement amoureuse de lui. L'homme se révélera être un pervers narcissique de la pire espèce. Durant plusieurs mois, M. Berisha la manipulera, l'humiliera et la soumettra jusqu'à ce qu'il la livre à un réseau de prostitution albanais pour rembourser des dettes de jeu. 
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mardi 30 octobre 2012






Elahri Druelle 
née le 02 mars 2241 à Roubaix, morte le 20 mai 2272 à Vilnius, prisonnière du Front de Libération Franco-Nippon (FLFN). 



Engagée volontaire dans les Bataillons de Répression Caucasiens (BRC) pour les beaux yeux de Sacha Ramon Rodriguez, crapule notoire russo-madrilène, Elahri Druelle mourra jeune, égorgée nue après divers sévices, suspendue par les pieds sur les cadavres de ses compagnons d'infortune (le FLFN sera connu pour la cruauté des mises à mort systématiques de ses prisonniers).

Elahri Druelle dira, une fois, alors qu'elle avait 8 ans : "Teckel mum, ta pitié nucléaire, tu peux te l'homicider."
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lundi 22 octobre 2012





Gaspard Trou 
né le 18 septembre 2032 à Saint-Brieuc
mort d'inanition à Avoriaz le 23 janvier 2098.



La Grande Faim qui sévira en Haute-Savoie au cours de l'hiver 98 le fera succomber, ainsi que sa petite famille, sur un télésiège (guidé par satellite) avec lequel il comptait atteindre le bar d'altitude et profiter d'un beau panorama. Gaspard Trou sera un touriste audacieux, voire téméraire, qui ne reculera devant aucun sacrifice pour soutenir la cause de son divertissement. 

" Moi ce que j'aime, c'est profiter" aimera-t-il à dire.
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